1943. Ils n'avaient encore jamais foulé le sol français, mais parce que c'est la guerre, Saïd, Abdelkader, Messaoud et Yassir vont s'engager comme 130 000 autres "Indigènes" dans l'armée française pour libérer "la mère patrie" de l'ennemi nazi. Ces héros que l'histoire a oubliés vaincront en Italie, en Provence, et dans les Vosges, avant de se retrouver seuls à défendre un village alsacien contre un bataillon allemand.
Le film a été dévoilé au dernier festival de Cannes ou il a r...
Né au Bénin en 1967, Idrissou Mora-Kpaï a quitté son pays à l’âge de 19 ans et après un séjour en Algérie et en Italie, il s’installe en Allemagne où il fait des études de cinéma dans la section réalisation. Après quoi, il s’installe à Paris où il réalise son premier doc « Si-Gueriki, la Reine mère » qu’il a tourné au nord du Bénin et pour lequel il a reçu plusieurs prix dont celui du meilleur documentaire francophone à Namur en Belgique. Son film « Arlit, deuxiÃ...
Le festival a choisi pour son Jury Cinéma un Président libanais: Elias Khoury (Liban)
(Né en 1948 à Beyrouth. Chroniqueur, essayiste, critique littéraire et romancier, Elias Khoury est actuellement Rédacteur en Chef du supplément culturel du quotidien libanais al-Nahar après l’avoir été pour al-Safir. Il tient une rubrique hebdomadaire dans le quotidien arabe paraissant à Londres al-Quds al-Araby. Il est parmi les meilleurs écrivains arabes de sa génération. De ses roman (tradu...
Hommage au Prix Nobel de littérature, l’Egyptien Naguib Mahfuz –1911/2006
« L’importance de N. Mahfouz scénariste n’est pas moindre que celle de Mahfuz romancier. Peut-être même que sa présence cinématographique dépasse-t-elle de beaucoup sa présence littéraire. L’écart culturel qui sépare Mahfouz de ceux qui œuvrent dans le cinéma est moindre que celui qui le sépare de ses collègues romanciers. D’un autre côté, le cinéma offre à Mahfuz la possibilité d’influ...
Le cinéma tunisien est né sur un terreau particulièrement fertile, celui de la cinéphilie et de l’admiration pour les grandes oeuvres du 7ème art mondial.
Dès 1922, le précurseur du cinéma tunisien et génial touche-à -tout, Albert Samama Chikly, tournait un court-métrage de fiction ("Zohra") suivi en 1924 d'un moyen- métrage "Aïn el -ghazâl" (La Fille de Carthage), devenant ainsi l'un des tout premiers cinéastes "autochtones" du continent africain. Plus tard, en 1949, soit sept...
Quel est le lien entre des films aussi différents que la saga "Star Wars", de Georges Lucas, "Le Patient Anglais" d’Anthony Minghella, "Indiana Jones" de Stephen Spielberg, "Pirates" de Roman Polanski, "Jésus de Nazareth" de Franco Zeffirelli, "Le Grand Carnaval" d’Alexandre Arcady, "Madame Butterfly" de Frederic Mitterand et "le Tigre et la Neige" de Roberto Begnini ?
Un seul et unique lien. Ils ont tous été tournés avec succès dans l’étonnante diversité des paysages de Tunisie,...
Certes, durant la décennie précédente, le cinéma tunisien avait déjà brillé au niveau festivalier international avec plusieurs films dont "Sejnane" (1974) et "Aziza" (1980) d’Abdelatif Ben Ammar, "Les Ambassadeurs" (1976)de Naceur Ktari, "Soleil des hyènes" (1977) de Ridha Behi, "La Trace" (1982) de Nejia Ben Mabrouk, « L’ombre de la terre » (1982) de Taïeb Louhichi, "Traversées" (1982)de Mahmoud Ben Mahmoud, ou "Les Baliseurs du désert" (1984) de N.Khemir, tous abondamment prim...
A la différence de ses voisins maghrébins qui, pour des raisons diverses, furent tentés suivant les périodes par une veine "épique" ou par une veine "populiste", ces deux catégories sont pratiquement absentes de la filmographie tunisienne où dominent les "films d’auteur". Des films souvent très différenciés les uns des autres (les choix esthétiques d’un Nacer Khemir n’ayant rien à voir, par exemple, avec ceux de Nouri Bouzid). A tel point que, malgré un "air de famille" géné...
Férid Boughedir, né en 1944, est l'un des plus grands réalisateurs tunisiens.
Homme aux multiples talents: il est également critique et historien du cinéma.
Son premier long métrage de fiction, Halfaouine, l'enfant des terrasses, reste le film tunisien le plus connu dans le monde. Journaliste à la revue Jeune Afrique depuis 1971, Férid Boughedir est professeur de cinéma à l'Université de Tunis.
Il se fait d'abord connaître comme critique cinématographique par ses publications sur ...
Tanits d'or et films tunisiens primés aux JCC
¨ Tanits d'or des éditions précédentes
Un hommage sera rendu à tous les films arabes et africains primés depuis 1966, date de la première édition du Festival de Carthage.
2002 : Le prix du pardon de Mansour Sora Wade - Sénégal
2000 : Dolé de Imunga Ivanga - Gabon
1998 : Vivre au paradis de Bourlem Guerdjou - Algérie
1996 : Salut cousin de Merzak Allouache - Algérie
1994 : Les silences du palais de Moufida Tlatli - Tu...
LE CINEMA EN TUNISIE
LE CINEMA TUNISIEN : UNE CINEPHILIE PORTEUSE
Le cinéma tunisien est né sur un terreau particulièrement fertile, celui de la cinéphilie et de l’admiration pour les grandes oeuvres du 7ème art mondial. Dès 1922, le précurseur du cinéma tunisien et génial touche-à -tout, Samama Chikly, tournait un court-métrage de fiction ("Zohra") suivi en 1924 d'un moyen- métrage "Aïn el -ghazel" (La Fille de Carthage), devenant ainsi l'un des tout premiers cinéastes "autocht...
Le programme officiel des J.C.C comprend, outre la « Compétition Officielle » et la «Section Panorama» ouvertes aux films arabes et africains, d'autres sections telles la «section Internationale » ouvertes aux films récents et de grande qualité artistique,quelque soit leur origine, une section « Hommage » à un cinéma national ou à un cinéaste de renom, ainsi qu'un « Atelier des Projets » destiné à favoriser le développement de projets des films africains et arabes par l'octr...