Bruno

du Festival International du Film Oriental de Genève (FIFOG), car il travaille dans

le sens de mes convictions et celles de beaucoup d’autres musulmans, pour qui

l’image devient un canal privilégié.

L'image en Islam est une donnée essentielle, mais de celles qui agissent en

creux. Depuis plusieurs siècles déjà, des miniaturistes musulmans, turcs,

indiens ou iraniens, ont réussi le paradoxe de créer une riche collection de

documents visuels sur le Prophète et sa famille, et sur l'être humain en

situation, sans jamais enfreindre un quelconque tabou de la représentation.

Plus récemment, les arts visuels, ceux du théâtre et des jeux de rôle, la photo et surtout le cinéma se sont imposés

à tous comme relevant du domaine de l'art et aucun régime - à l'exception notable des Talibans - n'a pu les

évacuer ou les minorer. Il est même des chercheurs qui, leur vie durant, n'ont pas cessé de travailler pour cette

cause fondatrice qui est celle de la "beauté en islam".

Comme toutes les autres grandes civilisations, l'Islam et la culture qu'il a initiée méritent en effet d'être connus

du plus grand nombre. Il reste pour nous tous de soutenir le créateur musulman, et sa création, car chaque fois

qu'il y a du talent, c'est la dimension sublime de l'Islam qui est valorisée.

Dans cette perspective, j'ai accepté avec joie de parrainer le FIFOG car, en somme, il contribue à donner de l'Islam

une image plus conforme et plus tendre que celle qui est lui accolée habituellement.

Message de Patrice Mugny, Maire de Genève

Fort de son succès croissant, le Festival International du Film Oriental annonce une

quatrième édition ambitieuse et éclatée entre Genève, Lausanne, Versoix, Berne et

Gex. L’objectif, lui, reste le même : favoriser le dialogue et la compréhension interculturelle

en présentant des

d’actualité.

Riche programme donc, qui propose cette année un voyage à la découverte de l’Orient

dans tous ses états, avec une focale plus concentrée sur le Maroc, la Tunisie et l’Algérie

ainsi qu’un tour d’horizon sur les conséquences des attentats du

11 septembre 2001, en particulier sur les communautés étrangères aux Etats-Unis.

Le FIFOG poursuit également sa quête des regards féminins sur le monde et des regards croisés entre Orient

et Occident, avec l’intention avouée de mettre l’accent sur des

réciproques.

C’est dire l’intérêt de ce rendez-vous pour Genève, ville internationale et multiculturelle. Car c’est bien une manière

d’enrichir la ré

mieux vivre ensemble par delà les différences culturelles.

J’adresse tous mes voeux de succès à l’équipe renouvelée qui organise le Festival International du Film Oriental et

je la félicite pour la très belle programmation qu’elle nous offre aujourd’hui.