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Cecile Rittweger: Au fil des joursMon festival
Mercredi
Je n’ai pas pu faire autrement qu’arriveraprès la projection du film d’ouverture, mais de toute façon la frustration quiaurait pu me gagner, si j’avais eu un tempérament acariâtre, aurait étérapidement battue en brèche: impossible de ne pas être en joie quand on est reçude la sorte…Voyage en TGV seconde classe, tout ce qu’il y a de plus banal, maisensuite: chauffeur qui vient me chercher à la gare et qui me déposée dans unpalace (*****), cocktail somptueux, et surtout charmante attachée de presse,qui se soucie de moi avec délicatesse et qui me présente à la directrice dufestival comme “notre journaliste”. Serais-je l’unique correspondante françaiseenvoyée outre Meuse? Pratiquement, et ce malgré que l’intégralité de l’équipe du festival vienne de Paris…Je n’ai pas encore assez d’éléments pour comprendre le peu d’engouement de lapresse parisienne. Enfin, tant mieux pour moi, ca va me laisser le champ libre…Il pleut, mais ca ne me fait ni chaud ni froid, pour une fois.
Jeudi
Apres un p’tit dej copieux et un tour aucentre aquatique de l’hôtel, je me rends à la projection de presse de Vinyan,qui a lieu au grand complexe Utopolis. A tout casser, 20 journalistes dans la salle.Et pourtant, quel film magnifique ! Quelle virtuosité, tant au niveau del’interprétation que de la réalisation ! Voilà pour moi un film qui faitavancer le cinéma : ce n’est pas juste un film de plus ! (voir monarticle sur le film)
S’ensuit la conférence de presse, où lesquestions fusent et où je me bats pour placer les miennes. Emmanuelle Béart etFabrice de Welz nous préviennent d’emblée : ils sont las de faire la promodu film, après plusieurs semaines de tournée, il faudra excuser leur manque depunch…. Pourtant, même s’il est vrai qu’au début Emmanuelle fait un peu lamoue, la conversation s’égaie rapidement, pleine de fougue et de sensibilité.
Emmanuelle Béart enchaine ensuite avec une interviewdans sa chambre par deux journalistes belges, au grand dam des photographes quiavaient déjà repéré leur décor pour un shooting. Pas grave, ils aurontl’occasion de se rattraper au cours de la soirée.
A 19h, je me rends au cinéma Utopia, situé à deuxpas de l’hôtel, pour voir Séraphine. Pas besoin de chauffeur, j’emprunte unvélo à l’hôtel. Il a cessé de pleuvoir, mais le froid s’est abattu violemmentsur la ville.
J’avais vu un fragment du film lors dufestival d’Angoulême, mais trop peu et dans de trop mauvaises conditions (avecla gueule de bois, pour appeler un chat un chat) pour pouvoir« entrer » dans le film. Or ce film est véritablement un film oùentre et où on reste pendu aux images, comme le collectionneurallemand Wilhelm Uhde reste pendu aux toiles de Séraphine. Pas d’esthétisme elaboré, juste une justesse tactile et une gestuelleémouvante.
Enfin, à 22h, repas dans un restobranché : une table centrale avec les « people » et la directiondu festival (au centre, Emmanuelle Béart couvée par la présidente SuzelPietri) , et des tables enpériphérie, où l’on nous place par « corporation » : presse,attachés de presse, chauffeurs, etc…. Pas très folichon. Pas question defilmer. A peine se sent-on le droit de tourner la tete en direction de la tablecentrale…. Je m’ennuie en compagnie d’un pseudo photographe luxembourgeois etd’un couple belge de journalistes provinciaux….
A la fin du repas, qui s’est eternisé, jetente une approche d’Emmanuelle Béart et Fabrice du Welz, pour leur proposerune interview le lendemain matin, mais on me fait comprendre, avant même quej’aie le temps de les aborder, que ce n’est même pas la peine d’y songer…. Cane rigole pas, dans ce festival. D’ailleurs, personne ne s’attarde sur leslieux.
Vendredi 17
Ce matin, pas de temps pour un plongeon à lapiscine de l’hôtel : il faut résoudre un problème technique. Impossible demettre en ligne mes vidéos. Débit trop lent. Apres plusieurs longues tentativesd’uploading à différents endroits de l’hôtel, je trouve un bon vieux cableEthernet qui me sauve !
Apres une après-midi de travail, je me rendsau meeting organisé pour les producteurs français et luxembourgeois. Apresquelques discours très formels, des groupes se forment pour discuter. Jesympathise avec le producteur invité par Pierre-Henri Deleau (le déléguéartistique du festival). Il produit des documentaires et on discute de monprojet de documentaire. L’autre productrice invitée par P-H, Dominique Antoine,se joint à notre conversation. J’apprends que sa longue carrière a été jalonnéede rencontres avec les plus grands noms du cinéma….
18.10.2008 | DirActors's blog Cat. : Cane Dominique Antoine Emmanuelle Béart Pierre-Henri Deleau Wilhelm Uhde
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