Le Festival de Cannes organise pour la troisième fois l’édition Tous les Cinémas du Monde pour approfondir et illustrer la diversité du cinéma mondial. Cette année les pays qui feront partie du programme sont l’Inde, le Liban, la Pologne plusieurs pays africains comme Kenya, Angola ou Guinée, Colombie et Slovénie. Pour les spectateurs et les professionnels c’est l’opportunité d’avoir accès à des cinématographies rarement mises en valeur par dans les grandes manifestations internationales. Ainsi, on a la chance de découvrir des nouvelles cultures et nous rendre compte de leur caractère universel et intemporel. On a eu l’occasion s’assister au film colombien « Al final del Espectro » du réalisateur Juan Felipe Orozco.
Après une expérience traumatisante, Vega commence à souffrir de d’agoraphobie. Elle décide de changer d’appartement et vivre en ermite. Une série de situations explosives, une présence sinistre dans son appartement, l’obsession profonde de sa voisine et un passé incertain et ténébreux mènent l’histoire vers un dénouement frissonnant et mystérieux. C’est le premier film colombien que je vois qui ne traite pas de la situation difficile qui vit le pays. Il s’agit d’un film où même si on reconnait les personnages colombiens et l’argot de Bogota nous amène vers une histoire de suspense qui arrive à nous faire sursauter de nos fauteuils.