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Martin Scorsese Masterclass in Cannes

 

 

 

Surveillance de Jennifer Lynch : Grande Première à l'Opéra

Synopsis:
Deux agents du FBI enquêtent sur une série de meurtres. Ils se retrouvent face à trois témoins, un flic débile, un junkie largué et une petite fille sous le choc. Chacun a une version différente des faits. Tous cachent une partie de la vérité? Selon la réalisatrice, ce thriller est un drame comique pensé comme un film de sorcières. Vous l'aurez compris, Jennifer n'est pas la fille de David Lynch pour rien. Ici, l'aura du mal est donc bien présente. Sorte de pastiche décalé de films de tueurs en série, tourné entièrement en Saskatchewan, cet hommage libre au Rashomon de Kurosawa (trois histoires différentes pour un même drame) est le deuxième film de la réalisatrice, après l'ovni filmique Boxing Helena d'il y a quinze ans (un homme y coupait les jambes et les bras d'une femme pour la domestiquer). Surveillance est un film de genre qui réussit à échapper au jeu des appartenances en privilégiant une bizarrerie généralisée, entre le drôle, le grotesque et le malsain. Un conte pervers sans point de vue moral qui s'apparente, certes, à David Lynch (on pense à Twin Peaks et on y retrouve Bill Pullman, l'acteur de Lost Highway), mais ne ressemble surtout à rien.

 

Une centaine de personnes étaient réunis ce mercredi 15 octobre dans l'impériale salle du cinéma rue de Bleury pour assister à la première canadienne de Surveillance, le nouvel opus de la réalisatrice Jennifer Lynch.

Ce film noir aux accents de série B nous aura tenus en haleine pendant les deux heures que compte la projection. Cette histoire classique de meurtre en série se révèle être plus décalée qu'il n'y parait. Et On n'en attendait pas mieux de la digne fille du réalisateur David Lynch (Cf: l'Original Mullohand Drive nous avais pas mal semés).

 

Ici on ne se perd pas, et d'ailleurs il ne vaut mieux pas quand les repères entre le bien et le mal, les frontières entre la cruauté et la folie sont aussi flous, diaphanes, imperceptibles. Les personnages ont tous aussi quelque chose de profondément bon et perverti à l'intérieur d'eux, qu'on commence à anticiper anxieusement la fin de film. Pour retrouver son chemin il faut se pencher un peu plus bas pour écouter l'histoire de Stéphanie, 8ans une sagesse et une naïveté déconcertante. Elle est notre lumière, une flamme instable, aux réactions imprévisibles.

La fin du film a le même gout que le début, quelque chose d'amère sur le bout de la langue qu'on a du mal à faire passer.
Mais en réfléchissant bien, est ce qu'on n'aime pas un peu ça... ?
Marie Astrid de Laage

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