L’OBJECTIF DU FESTIVAL:
Changer nos regards sur la diversité humaine… par un voyage à travers des histoires étonnantes, fantastiques, drôles, surprenantes et venues d’ailleurs. Ainsi, les festivaliers voyageront en Indonésie, en Espagne, au Royaume-Uni, au Canada, au Québec, en Iran, en Turquie, en Pologne, en Italie, en Australie, en Inde, au Brésil, en France, en Mexique, en Corée du Sud, au Japon, en Russie, en Lituanie, aux États-Unis, en Suisse…
Près de 70 films longs et courts-métrages, fictions et documentaires entrent en compétition sous l’oeil expert de jurys exceptionnels. Poésie, humour, spiritualité, tendresse, émotion, blessures invisibles ou visibles sont au menu de cette fête du cinéma. Pour la sélection longs et courts-métrages fictions, le jury sera présidé par Marie-Castille Mention-Schaar (scénariste, réalisatrice et productrice). Elle est également cofondatrice du Collectif 50/50 pour la parité, l’égalité et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel. La présidente sera entourée de : Pascale Arbillot (comédienne et scénariste), Harry Cleven (acteur, scénariste et réalisateur), Mélanie Fazi (écrivaine et nouvelliste), Joël Houssin (écrivain et scénariste), Alexandre Philip (acteur, scénariste et réalisateur). Pour la sélection longs et courts-métrages documentaires, le jury sera présidé par le cofondateur de Handicap International, Jean-Baptiste Richardier. Le président sera entouré de : Édith Azam (écrivaine et poète), Jean-Marc Maillet-Contoz (fondateur et directeur du magazine Handirect), Stéphanie Pillonca-Kervern (actrice, scénariste et réalisatrice), Luc Rodriguez (comédien), Natacha Wolinski (journaliste et écrivaine).
Cette année, une carte blanche sera donnée à L’atelier Distribution et à AAD Makaton. Dans ce cadre, le public pourra redécouvrir le long-métrage documentaire Billie, réalisé par James Erskine, qui retrace l’histoire de Billie Holiday, l’une des plus grandes voix de tous les temps... Et J’irai décrocher la lune de Laurent Boileau.
"Pas le choix, A butterfly’s heart, The note, Bitva, Le dernier formulaire, Je suis si loin, Les chaussures de Louis, Tabou, A viagem de Icario, La saison des tourteaux, Jackpot, Sim Patia… Quelques titres au hasard des sélections de ce festival fondé par Katia Martin-Maresco. Cette nouvelle édition en dit la pérennité, la diversité et la dimension.
Du Canada à l’Australie, de l’Iran aux États-Unis, du Japon à la France, plus de 2000 films de tout format ont été adressés aux sélectionneurs. Si cette quantité illustre toujours une attention portée à l’autre singulier et le besoin autant que la nécessité de regards différents qui lui sont destinés, c’est avant tout un festival exigeant et international. La qualité des propositions finalement retenues renvoie toujours au plaisir de la toile et permet les identifications habituelles du cinéma. Beaucoup des fictions, des courts-métrages, des documentaires ou des films d’animation en compétition cette année sont signés, c’est notable, par des réalisatrices. Un signe bienvenu du temps.
Par ailleurs, il est important et réjouissant de constater que depuis la création de ce festival, accueilli aujourd’hui à Lyon, le public s’est diversifié, bien au-delà de la participation des collégiens et lycéens. Le FIFH touche désormais beaucoup plus largement que le cadre de son intitulé.
Dans ce contexte de temps incertains et d’égoïsmes forcenés, je ne sais pas si la place accordée à l’autre, à toutes et à tous les autres, à notre nécessaire diversité est une valeur. À tout le moins, filmer notre humanité comme il est fait ici permet de ré- enchanter le vivre ensemble ou le "care" comme il est dit aujourd’hui.
Vous me passerez la facilité des citations, mais il est possible de borner ces quelques jours de cinéma avec Frantz Fanon : « L’homme est mouvement vers le monde et son semblable » et Georges Canguilhem : « La normalité n’est qu’un jugement de valeur ».
07.01.2022 | Editor's blog
Cat. : FESTIVALS