Philippe Katerine invité Hors Pistesau Centre Pompidou

Hors Pistes, la manifestation qui promeut l’expérimentation des nouvelles
formes de fiction moyen métrage, tiendra sa deuxième édition le samedi 24 et dimanche 25 mars 2007. Organisé par le Centre Pompidou, avec le soutien de l’Agence du court métrage, Hors Pistes offre cette année sa carte blanche à l’incomparable brouilleur de pistes, Philippe Katerine, lors de la soirée inaugurale du 23 mars.
Evénement non compétitif, ouvert à l’international, la variété des films
rassemblés répond à la singularité de la programmation des cinémas du Centre Pompidou, qui joue la carte de la diversité (films de danse, films d’artistes, documentaires, films de fiction, films expérimentaux...).
Lesartistes ont jusqu’au 1er février 2007 pour soumettre leur film.

L’INVITÉ HORS PISTES 2007 : PHILIPPE KATERINE
De son adolescence nantaise partagée entre la musique solitaire et la pratique du basket ball, Philippe Katerine a, semble-t-il, conservé le goût d’un éclectisme érigé en art. Comme l’apparente fraîcheur des mélodies dont il enrobe ses mots les plus sombres, le trublion français se dévoile à travers des objets parfois doubles et souvent inattendus, imposant au fil des ans un style inclassable autant qu’irrésistible. Chansons tout d’abord, depuis la sortie de son premier album, Les mariages chinois, en 1991, jusqu’au succès de son dernier opus, Robots après tout, en 2005.
Films ensuite, avec Un km à pied, court métrage réalisé en 2003, avant le long métrage Peau de cochon, sorti en salles en 2005. Parallèlement, Philippe Katerine mêle joyeusement ses deux plaisirs, en concoctant notamment la bande originale du film Un homme, un vrai des frères Larrieu en 2003, en composant un album pour l’actrice Anna Karina, Une histoire d’Amour en 1999, ou encore
en coulant sa carrure de dandy dans les personnages de Thierry Jousse, Nom de code Sacha en 2000 puis Julia et les hommes en 2003, et des frères Larrieu, Peindre ou faire l’amour en 2005.
Sa gourmandise tout azimut s’exprime donc dans une créativité sans frontières ni limites, qui s’épanouit dans la rencontre. En 2005, il présente ainsi un spectacle, 2008 Vallée, avec la chorégraphe Mathilde Monnier, autour des chansons de l’album Robots après tout.