UniFrance films se réjouit de la publication du rapport Attali sur « La francophonie et la francophilie, moteurs de croissance durable » remis au Président de la République le 27 août dernier.

Cinq des 53 propositions ont pour objet le cinéma dans l’espace francophone et rejoignent l’esprit du rapport sur l’Afrique francophone qu’UniFrance films a publié le 30 juin dernier.

- Le rapport Attali suggère d’abord de promouvoir l’éducation au cinéma et l’apprentissage de la langue française par la découverte des films, ce à quoi UniFrance films s’emploie et compte s’employer davantage encore, notamment à travers ses leçons de cinéma d’artistes français dans les universités à l'étranger, les festivals français qu’elle organise dans une dizaine de pays chaque année, mais aussi à travers le développement de son festival de films français et francophones en ligne.

- Cette plateforme VOD, Myfrenchfilmfestival.com, créée il y a 4 ans, avec le succès croissant qu'on lui connaît (4 millions de visionnages en un mois lors de la dernière édition), montre qu'une stratégie offensive en matière de VoD francophone, comme l’appelle de ses vœux le rapport Attali, peut réussir.

- En outre, UniFrance films qui participe, tout au long de l’année,  aux sous-titrage de très nombreux films français, estime, comme le rapport Attali, que cette aide pourrait être élargie à d’autres langues afin de mieux diffuser nos films.

- Enfin, quant à la proposition de  construction de salles de cinéma dans les pays «francophilophones », cette préoccupation rejoint celle formulée dans le rapport d'UniFrance films sur l’Afrique francophone. Elle est également en cours de mise en oeuvre, depuis le début de l’année 2014, grâce à la numérisation par le CNC et le Ministère des Affaires étrangères des salles de cinéma des Instituts Français à travers le monde en contrepartie de diffusion de films de langue française. Mais, pour accroître encore cette diffusion, UniFrance films, comme le propose le rapport Attali, réfléchit avec le CNC à des dispositifs financiers pour encourager des opérateurs privés à la construction de salles, notamment en Afrique, qui souffre d’un manque criant d’écrans de cinéma.