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Un documentaire sur l’Afghanistan remporte le Prix SIGNIS-WACC pour les Droits de l’Homme 2010

Le Prix SIGNIS-WACC pour les Droits de l’Homme 2010 a été décerné au documentaire The Garden at the End of the World (Le jardin au bout du monde) du réalisateur australien Gary Caganoff.

Le film explore l’héritage de la dévastation et de la souffrance en Afghanistan et illustre les tragiques conséquences de la guerre qui provoque famine, misère et anarchie. En particulier, il montre l’impact du conflit sur la vie de dizaine de milliers de veuves et d’orphelins.

Le jardin au bout du monde suit le travail de deux femmes remarquables, la travailleuse humanitaire Mahboba Rawi et la spécialiste de la permaculture Rosemary Morrow, qui offrent des alternatives à l’échec patent des efforts internationaux de ‘reconstruction’.

Le documentaire révèle comment des familles et des communautés urbaines et rurales se sont désintégrées après avoir perdu des pères, des maris et des frères durant 30 années de conflits politiques, de pauvreté et de trafic de drogue. Rosemary Morrow, une Quaker, apporte une perspective holistique à ces expériences, mettant en évidence le lien entre développement durable et responsabilisation authentique.

Mahboba Rawi, réfugiée à Sydney (Australie) pendant l’occupation soviétique de l’Afghanistan, y a créé en 2001 une organisation sans but lucratif, Mahboba’s Promise, pour aider les veuves et les orphelins sans abri. Elle a reçu la Médaille de l’Ordre d’Australie en 2010 en reconnaissance de ses services à l’aide humanitaire internationale en Afghanistan.

A travers les yeux de ces deux femmes d’exception, Caganoff dévoile des histoires et des images peu connues de l’Afghanistan. Ne cédant ni au sentimentalisme, ni au sensationnalisme, le film explore avec succès les aspects les plus sombres et complexes d’un pays déchiré par la guerre.