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Le meilleur de la production 2009-2010

Avec plus de 120 films dans la sélection officielle (compétitions, panoramas, avant-premières, projections spéciales) et plus de 100 000 euros de prix en numéraire, aides et services attribués aux lauréats des différentes compétitions : l’Antigone d’or (15 000 euros, section longs métrages) ; le Grand prix du court métrage (4 000 €) ; le Prix Ulysse (3 000 euros, section documentaires). Liste complète des prix, cliquez ICI.
Sans oublier la 20e Bourse d’aide au développement (aide aux projets de longs métrages fiction) qui se déroulera les 28 et 29 octobre. Un dispositif d’aide à la création cinématographique en Méditerranée, spécifique au Festival de Montpellier, qui a soutenu depuis 1991 plusieurs dizaines de films à l’état de projets et dont beaucoup ont été réalisés et distribués en salles.
Une première information sur la sélection officielle des films et projets pour la bourse d’aide sera annoncée vers le 20 septembre, et la sélection définitive sera dévoilée lors de la conférence de presse début octobre à Montpellier.

CARMEN MAURA : invitée d’honneur
Après être passée par la rude école du café-théâtre, Carmen Maura devient dans les années 70 et 80 la reine de ce que l’on a appelé la comédie madrilène sous la direction de cinéastes comme Fernando Colomo, Fernando Trueba ou Pedro Almodóvar. C’est avec ce dernier et le succès international de Femmes au bord de la crise de nerfs qu’elle parvient au sommet (film pour lequel elle a obtenu de nombreux prix dont le Goya, le Ciak, le Fotogramas de plata, ainsi que le prix EFA de la meilleure actrice). Elle viendra à Montpellier commenter sa carrière et son travail en nous faisant redécouvrir les grands films auxquels elle a collaboré.

Rétrospective MARCO FERRERI
En 1982 le Festival de Montpellier avait accueilli Marco Ferreri et lui avait rendu hommage. Depuis sa mort, en 1997, son nom a pratiquement disparu des écrans radars du cinéma. Personnalité trop originale du cinéma italien, univers trop ironique, trop grotesque, où la provocation le dispute à l’humour noir, autant de raisons qui expliquent sans doute l’oubli rapide d’une œuvre pourtant foisonnante. Provocateur, paradoxal, maniant l’agression verbale et le choc visuel, Ferreri est resté un cinéaste dérangeant dont les films peuvent encore surprendre…