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Michel Deville à l'honneur au festival international du film de Montréal


IRIS HOMMAGE POUR MICHEL DEVILLE.



Le festival international du film de Montréal décerne pour sa première année deux iris d’hommage, l’un au réalisateur et directeur photo canadien Michel Brault et l’autre, au réalisateur et scénariste français Michel Deville. Ces deux grands noms du Cinéma international jouiront d’une rétrospective de leurs œuvres tout au long du festival.


Michel Deville n’en est pas à sa première récompense, ainsi il reçut entre autres :

- 1967 : Prix Louis Delluc pour Benjamin ou les Memoires d'un puceau
- 1979 : César du meilleur scénario, dialogues & adaptation avec Gilles Perrault, coquille d'argent au Festival de San Sebastian, prix Unifrance de la Presse Etrangère et prix du Meilleur film français par l'Association Française pour Le Dossier 51,
- 1985 : César du meilleur réalisateur, prix Georges de Beauregard , prix 813, prix Méliès , prix de la S.A.C.D., prix Gutenberg 86 "meilleure adaptation d'un livre au cinéma", 1er Prix de la Photo au Festival de l'Image de Chalon/Saône, Palme d'argent au Festival de Valencia pour Péril en la demeure
- 1988 : Prix Louis Delluc et grand prix des Amériques au festival de Montréal pour La Lectrice.


Né à Boulogne sur Seine en 1931, Michel Deville est de 1951 à 1958 l’assistant d’Henri Decoin, le réalisateur aux deux facettes (Comédies brillantes avant la guerre puis films sombres après celle-ci) soucieux des techniques. C’est en 1958 qu’il prend son envol et signe son premier film, Une balle dans le canon, un long métrage policier cosigné par Charles Gérard.

Il commence donc son travail en pleine Nouvelle Vague, mouvement lancé par des critiques des Cahiers du cinéma comme François Truffaut, Claude Chabrol, Jean-Luc Goddard ou Eric Rohmer. Critiques réagissant à la stagnation du cinéma national causée par ce qu’ils appellent « la tradition de qualité ». Cinéma rébarbatif racontant toujours la même histoire, se voulant réaliste sans pour autant l’être à cause d’une volonté trop grande d’enfermer les êtres dans un monde clos, de les maîtriser, sans jamais les montrer tels qu’ils sont aux spectateurs. Un cinéma proposé, entre autres et selon François Truffaut, par Yves Allégret, Jean Delannoy ou encore Claude Autant-Lara. La Nouvelle Vague est aussi une technique cinématographique qui défie les lois du cinéma narratif traditionnel. Les arrêts sur l'image, les variations de vitesse, les fausses coupes, les tournages en extérieur et les plans très longs ne sont que quelques exemples de cette nouvelle technique glorifiée par les partisans de ce mouvement.

Sans pour autant appartenir à cette école en pleine expansion, Michel Deville, dans ses premiers films, Ce soir ou jamais (1960), Adorable menteuse (1961) et A cause, à cause d’une femme (1962), partage avec elle une économie de production indépendante et modeste, certains comédiens (Anna Karina) et une liberté dans le scénario, dédramatisé et débarrassé des enjeux fictionnels conventionnels. Avec le film Ce soir ou jamais qu’il signe avec la scénariste Nina Companéez, il entame une longue collaboration de 11 films et s’offre ainsi une unité de ton à la première parti de son œuvre grâce à l’équilibre trouvé, entre le versant ludique de Deville, et le marivaudage moraliste propre à Campanéez. Les deux films qui représentent le mieux ces deux facettes sont, Bye, bye Barbara (1969) pour Michel Deville, et Raphaël ou le débauché (1971) pour Nina Companéez.

De 1963 à 1966 il fait une série de films de commande, L'appartement des filles (1963), Lucky Jo (1964), On a volé la Joconde (1965), Martin soldat (1966), afin de rembourser les dettes de sa société qui a souffert du désistement d’un partenaire financier sur A cause, à cause d’une femme. Non contentes de rembourser ses dettes, ces commandes lui permettront de tourner un film par an et de s’amuser avec des « films de genre ».

Sa liberté retrouvée il tourne Benjamin ou la mémoire d’un puceau en 1968 et reçoit sa première récompense au festival de Karlovy Vary. Suivent alors en 1968, Bye bye Barbara, en 1969, L'ours et la poupée, qui marque le retour de Brigitte Bardot et en 1971 Raphaël ou le débauché avec Françoise Fabian et Maurice Ronet, sélectionné au Festival de Cannes et qui marque la fin de la collaboration avec Nina Companéez.

Sans sa collaboratrice il tourne et écrit La femme en bleue (1972) dont les thèmes abordés, la désillusion, le rêve impossible, l’imagination comme recours et comme survie, ainsi que l’association du désir assouvi, de la féminité et de la mort, seront récurrents dans ses prochains films. Sans Nina Companéez le ton est plus âpre et il élargit son spectre thématique en abordant notamment la politique avec Dossier 51 (1978). Une adaptation d’un dossier de notes de services dans un réseau d’espionnage, où il s’interroge sur la manipulation et joue sur l’ambiguïté des êtres. Il aborde aussi l'érotisme avec Péril en la demeure (1985) où il dépeint la perversion à travers femmes fatales, fausses ingénue et bourgeois calculateurs, le suspense avec Le Paltoquet (1986), le drame psychologique, La Lectrice (1988) et même l'Holocauste avec Un monde presque paisible (2002).

C’est en 2005 qu’il renoue avec un ton plus léger et signe ainsi Un fil à la patte pièce comique et vaudevillesque de Georges Feydeau, adapté par sa femme et collaboratrice Rosalinde Deville, qui traite entre autres du désir, du plaisir et de l'argent.

Michel Deville, monument du Cinéma français, avec plus de 30 films à son actif et plus de 50 ans de métier, souhaite aujourd’hui se consacrer à d’autres passions telles que la photographie et l’écriture. Mais le virus va-t-il le lâcher si facilement ?


Guillaume LABBE.

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