Le Festival international de films de Montréal
dévoile quatre premiers films :
Les poupées russes de Cédric Klapish,
Le courage d’aimer de Claude Lelouch,
L’audition de Luc Picard,
Joyeux Noël de Christian Carion
Montréal, le lundi 18 juillet 2005 – Cinq ans après le prodigieux succès de L’auberge espagnole, Xavier (Romain Duris) devenu écrivain et ses amis Wendy (Kelly Reilly), Martine (Audrey Tautou), Isabelle (Cécile de France) et William (Kevin Bishop) nous entraîneront dans les déboires drôles et romantiques d’un auteur en quête de travail, dans le nouveau film de Cédric Klapish, Les poupées russes, qui inaugurera la première édition du Festival international de films de Montréal, le 18 septembre en première nord-américaine.
Ce nouveau Festival promet d’être riche en événements. Parmi d’autres, Claude Lelouch a offert au festival la première internationale de son nouveau film Le courage d’aimer, une fresque intimiste formidable d’énergie, d’autodérision et de joie de vivre. La presse française est unanime à saluer ce film comme étant l’un des meilleurs de son auteur et qui met entre autres en vedette Mathilde Seigner, Michel Leeb, Maïwenn et Massimo Ranieri et Arielle Dombasle.
Mais sans doute ce premier festival captera avant tout l’attention du public et des médias par la présence au programme, en première mondiale du film québécois, L’audition, où le populaire comédien Luc Picard fait ses débuts à titre de réalisateur et d’auteur et dans lequel il joue le rôle de Louis, 40 ans, qui rêve de devenir acteur… Les autres principaux rôles du film sont tenus par Alexis Martin, Suzanne Clément et Denis Bernard, une production de Cité-Amérique (Lorraine Richard et Luc Martineau).
Autre moment fort lors de l’édition inaugurale du nouveau festival montréalais sera la première nord-américaine du film Joyeux Noël, de Christian Carion, déjà acclamé à Cannes en mai dernier, une coproduction entre la France, l’Angleterre, l’Allemagne, la Belgique et la Roumanie. Ce film, inspiré d'une histoire vraie, se déroule durant la Grande Guerre, le soir de Noël 1914. Une histoire où la guerre et la haine s’estompent pour laisser place à la fraternité et à l’humanité dans les tranchées françaises, écossaises et allemandes avec, dans les rôles principaux, Diane Krüger, Daniel Brühl et Guillaume Canet.
Plusieurs autres grandes productions prendront bientôt la route vers Montréal ; le délégué général du Festival, Moritz de Hadeln, est actuellement à Séoul, en route pour Tokyo, pour dénicher de nouvelles productions asiatiques, après de fructueux séjours en Italie et en France, le mois dernier. Le processus de préparation bat actuellement son plein, tant à Montréal – où la commission de sélection visionne quotidiennement des films arrivés des quatre coins de la planète – qu’à l’étranger, où les délégués du Festival s’affairent à découvrir des œuvres intéressantes et inédites. Pour faire le point, une conférence de presse est d’ailleurs prévue le 26 juillet prochain où seront dévoilées les grandes lignes de la programmation 2005 ainsi que les noms de certains membres du jury.
Bien lancé sur ses rails, le Festival international de films de Montréal a déjà annoncé le mois dernier que le cinéaste français Michel Deville sera honoré du prestigieux Iris Hommage pour l’ensemble de son œuvre et auquel sera consacrée l’une des rétrospectives du Festival. Le cinéma français sera à l’honneur de cette première édition avec, entre autres, un Panorama du jeune cinéma français, sélectionné conjointement par le Délégué du Festival et le critique français Michel Ciment. Ce panorama, entièrement composé d’œuvres premières ou secondes, inclura également des inédits. Plusieurs grands commanditaires, dont les noms seront bientôt dévoilés, ont déjà confirmé leur appui à la grande fête montréalaise du cinéma.