Son engagement en faveur du cinéma français au cours de son premier mandat a donné la dimension de sa volonté de soutenir la place du cinéma dans l'économie française et son rayonnement à l’international.

Nous espérons que son second mandat sera marqué par la poursuite de l'ambition dont elle a su témoigner, notamment en faveur du modèle français du cinéma et de l'audiovisuel, qui s'appuie sur le dynamisme de la création et de la production indépendante.

Nous sommes aujourd'hui dans la nécessité et avons la capacité d'aller plus loin dans cet élan, via notamment une indispensable et urgente régulation face aux phénomènes de concentration dans le secteur, une réelle réforme de la chronologie des médias qui doit montrer la capacité d'adaptation des acteurs du secteur aux nouveaux défis de l'exploitation des oeuvres  et de mieux lutter contre le piratage, ainsi qu'une dynamique sectorielle renforcée en direction de l'international.

Le CNC a vocation en outre à jouer un rôle chaque jour accru dans la coopération avec l'Union européenne pour convaincre notamment la Commission qu'il est bien évidement essentiel d'encourager le développement du cinéma européen dans toute sa richesse, en s'aidant des mécanismes nationaux qui ont fait toute leur preuve, pour que se construise l'union des peuples en Europe à travers la culture.

L'Union des producteurs de cinéma (UPC), premier syndicat de producteurs cinématographiques indépendants en Europe, entend agir aux côtés de Frédérique Bredin dans les échéances de premier plan qui sont immédiatement devant nous sur tous ces sujets, en étant tout particulièrement attachée à la défense des valeurs de la production indépendante, qui est au cœur du cinéma.