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Clermont-Ferrand et le Massif central viennent de franchir une grande étape dans leur projet de devenir Capitale européenne de la culture en 2028. En remettant le 2 janvier 2023 leur dossier au ministère, ils ont scellé des années de travail menées au service de ce défi immense. Un défi que le jury permettra peut-être de relever en fin d’année 2023, lorsqu’il désignera une lauréate parmi les neuf villes candidates.

Une Capitale européenne de la culture en Terre du Milieu

C'est un rêve ambitieux synthétisé dans un document de soixante pages. Élément précieux dans cette aventure, le dossier de candidature de Clermont-Ferrand Massif central 2028 à la Capitale européenne de la culture, marque l’aboutissement d’un chapitre entamé en 2015, lorsque la Ville s’est déclarée candidate. Depuis, un long chemin a été parcouru : plus de 600 communes du Massif central et 14 départements ont adhéré au projet et des événements tests comme Effervescences ou Altitudes 2028 ont prouvé l’intérêt que portent les habitant.e.s au projet.

Pour convaincre le jury, nous pouvons compter sur un projet culturel sérieux, bâti par toutes les forces vives de Cler- mont-Ferrand et du Massif central. Un projet sensible, qui livre le récit commun à toutes les âmes de ce territoire de 85 000 km2. Un projet qui unit, créé des passerelles entre les espaces ruraux et urbains. Un projet en phase avec son temps, respectueux du vivant et des paysages.

Sur cette « Terre du Milieu », concept développé dans notre candidature, nous avons tout l’espace nécessaire pour bâ- tir un nouveau monde. Accueillante, elle est l’endroit idéal pour se retrouver et se réinventer. En visant l’Europe, Clermont-Ferrand et le Massif central prouvent que rien n’est impossible. Qu’en unissant nos forces, nous parviendrons à relever ce défi qui nous apportera une réelle ouverture sur le monde.

Pascal Ory, historien, membre de l’Académie française, à propos de la candidature :

« Le Massif central, c’est finalement assez astucieux et permet de fédérer de manière large, car ce n’est pas administratif. [...] Et puis le Massif central décentre le centre, ça émet l’hypothèse qu’il y a d’autres acceptations de centre qui ne serait plus Paris. »

La Montagne, 17 octobre 2021.

Découvrer le dossier de candidature