Cannes Market Dailies

Deux jours de « tempête » sur la Croisette. Puis, le vendredi suivant l’ouverture a enfin offert aux cannois, aux touristes, aux cinéphiles et à toutes les personnes venues à Cannes pour baigner dans ce beau festival, ses premiers rayons de soleil. Ravie de cette météo enfin souriante, j’en profitai, entre deux séance de cinéma (ce jour là : « A touch of sin », prix du meilleur scénario, et « Le passé », prix de la meilleure actrice pour Bérénice Béjo) pour me promener sur la croisette.

Pleine d’espoir, d’envies festives et d’un certain culot, j’abordai, devant l’une des multiples plages privées, Bruno Chatelin ; sans évidemment savoir qui il était. Et je lui expliquais mon souhait de pouvoir participer à une soirée à Cannes. Je savais qu’elles étaient nombreuses, mais pour la plupart privées, et qu’il faut avoir quelques bons tuyaux ou contacts pour participer. Et je suis très bien tombée.

Après m’avoir dit que sur cette plage là il n’y avait rien le soir même, Bruno Chatelin a entamé une discussion avec un ami à lui. Et lui a proposé de venir participer à une fête en l’honneur des festivals de films américains. A partir de 20 heures, sur la grande terrasse de Long Beach. Il m’a dit que je pouvais m’y rendre aussi, en disant que je venais de sa part. Je suis repartie le sourire aux lèvres, flâner encore un peu et me vêtir en conséquence. Je me présentai sur la plage, un peu en avance. Bruno Chatelin n’étant pas encore là,  je décidai de l’attendre. A son arrivée, je l’interpellais gentiment « est-ce que je peux venir, c’est bon ? ». Et me voilà entrée.

L’air commençait à être frais, mais nous pouvions être dehors ; et ce fut tellement agréable. Sur la partie couverte, un buffet pantagruélique. Au bord de la plage, les boissons, apéritifs divers et colorés. Au milieu de tout cela, des producteurs… mais pas seulement. Beaucoup d’Américains… mais pas seulement ! Des personnes invitées de tous horizons et toutes nationalités. Et une ou deux personnes un peu comme moi aussi ; un dentiste de Grasse ou encore un assureur parisien invité par un client ; Nick, qui a réalisé un film sur deux garçons jockeys en Mongolie ; et aussi Tonya, qui a répondu à mes doutes quant à mon avenir professionnel par « tu as voulu être ici ce soir et tu as réussi ; alors tu pourras réussir dans ton métier (la création de vêtements) aussi ». Alors ces discussions ont été riches, variées, surprenantes.

Et les rencontres tout autant. Il aurait fallu y passer la nuit et y être encore un peu ! 

Julie